J’accompagne un jeune homme qui a été victime d’un AVC au décours d’une importante opération consistant en l’ablation d’une tumeur cérébrale.
Lorsque la tumeur est découverte, les médecins ignorent si cette tumeur est bénigne ou maligne. Pour répondre à cette question, il n’y a pas d’autres choix que d’opérer et de procéder à l’exérèse totale de la tumeur. Malheureusement, immédiatement après l’opération, de soudaines complications surviennent nécessitant une reprise en urgence au bloc. Mon client est en train de faire un AVC qui lui laissera des séquelles irréversibles.
La question qui se pose est celle de savoir si Monsieur X a été victime d’un aléa thérapeutique (accident médical de survenue rare au regard de la littérature scientifique) ou s’il s’agit d’une complication du geste chirurgical, autrement dit un évènement prévisible, non fautif.
Pour répondre à cette question, une expertise confiée à un professeur en neurochirurgie s’est tenue à Lyon, expertise à laquelle j’assistais en compagnie du médecin conseil mandaté par Monsieur X.
C’est à la lumière des compte rendus opératoires, des pièces médicales nombreuses préalablement adressées par notre Cabinet, que le neurochirurgien a pu répondre à la question et confirmer que monsieur X a bien été victime d’un accident médical ( aléa thérapeutique) ce qui ouvre la voie à son indemnisation. Le chemin est encore long, mais une belle étape est désormais franchie.